30/10/2007
Corvée bisanuelle
22:54 | Lien permanent | Commentaires (4)
Fromages, voyage et catastrophe
Début octobre nous fêtions les 10 ans de l' association des fromagers fermiers norvègiens, Norsk Gardsost, dont j' ai pris l' initiative et que j' anime depuis le début. A cette occasion nous avons organisé le concours national des fromages fermiers où quelques 100 fromages de tout le pays ont été présentés par le fromager Hervé Mons, "meilleur ouvrier de France".
Au cours d' un atelier du gout à l' hôtel Fretheim à Flåm, Hervé et moi avons présenté et fait gouter les médailles d' or du concours
La semaine qui a suivi les journaux étaient pleins d' éloges sur les fromages et leurs médailles et toute la filière heureuse de son succès.
La semaine d' après je suis partie dans la région de Møre d' abord pour un stage d' initiation à la fromagerie fermière puis pour trois jour de consultation dans des fromageries avec mon collège francais, Michel Lepage.
Il n' y avait que 400 km de route, mais à travers fjord et montagnes, la route fut longue mais belle: 8 h et demi de temps!
Trois ferrys à prendre

00:00 | Lien permanent | Commentaires (8)
15/10/2007
Les chevrettes jouent à cache-cache
La semaine du 29 sept au 7 octobre, toute la commune est en activité à l' occasion du "smaksakte"-festival, un festival Slow Food et de traditions locales. Voir http://www.smaksakte.no/. Toutes les idées d' activités sont le bienvenues. Cette année j' ai proposé d' emmener les gens interessés à Bortom, en face du village, voir les chevrettes et apprendre leurs noms. Le jour du rendez-vous approchait et je m' inquiétais car elles étaient très haut, à Britaskorane. La veille du jour J., puisque je peux voir toute la montagne de la fenêtre de la cuisine, je les vois commencer à descendre à un endroit impossible. Je saute dans le bateau et vais les appeler et les voilà qui dévallent la pente à toute vitesse pour venir me retrouver et manger les granulés apportés. Voilà exactement ce que je voulais montrer aux touristes!
Grosse surprise
Tout à coup je remarque une chèvre que je ne reconnais pas. L' air sauvage, des poils nouveaux sur le nez, elle se tient un peu à l' écart, prête à fuir. Sans aucun doute une des trois biquettes que nous avons pourchassé à 11 en décembre dernier, sans succès, et qui a survécu tout l' hiver dehors, juste en se gelant un peu le bout du nez! Presque un an sans contact humain. Ce n' est pas étonnant qu' elle ait l' air farouche.
Boules de bardannes dans les poils
Celles qui ont les plus longs poils, ramassent à l' automne les boules crochues pleine de graines de bardanne dans leur toisons. Ca y fait de gros paquets sérés très désagréables. Avec une carde j' ai débarassé les plus touchées.
Les Touristes
Je pensais qu' elles ne serait pas loin le lendemain, mais oh déception, elles avaient disparu. J' en ai appercu une demi à Holten, encore plus haut que Britaskorane. Les touristes aussi étaient plutôt décus: Il n' y a que 3 journalistes qui ont participés et qui étaient doublement décus: ni touristes, ni chevrettes à photographier! Mais le tour sur le fjord entouré des couleurs d' automne était quand même beau.
Grande virée en montagne
Grace à la visite d' un collègue fromager affineur francais, Hervé, j' ai encore pu faire une grande ballade en montagne.
Ivar nous à conduit en voiture au col de la route de Lærdal. De là nous sommes partis vers la falaise blanche, Hanklefjellet.
En revenant vers le fjord, la vue s' est ouverte, magnifique. Flåm, au fond
Sur notre chemin, un kerne et un crâne de renne. Nous n' avons pas vu de rennes vivants, mais par contre plusieurs lagopèdes, une femelle de Grand Tétras et des bruants des neiges.
La vue sur Undredal depuis le sommet de la falaise blanche. De là nous avons essayé de voir les chevrettes, disparu depuis le fameux dimanche. Mais rien. Le premier plan était de descendre par Holten que l' on voit ici, éclairé par le soleil, mais n' y voyant pas une bête nous decidons de descendre par Kappadalen, voir si elles n' y serait pas.
Girolles
Après une descente difficiles dans les caillous, sans rencontrer une seule bique, nous arrivons enfin sous la falaise. Je dit à Hervé: ici, c' est un coin à girolles. Et la seconde après on en voyait partout. Un peu délavées, elles étaient très pâles et se confondaient facilement avec les feuilles de tilleul qui jonchaient le sol.
Deux jours plus tard, ne voyant toujours pas les chevrettes, je prend le bateau et les jumelles, pour essayer de les retrouver. Je les découvre sous la grande falaise blanche, en X (voir photo du début). Trois jours après, je scrutais la montagne avec mes jumelles, essayant de voir òu elles pourraient être maintenant, sous la falaise? Non, rien nullpart. Tout à coup je pousse un cri: elles étaient redescendu jusqu' au fjord, (en Y sur la photo)!
Alerte aux voisins: si ils veulent récuperer leur chèvre sauvage, il y a une chance tout de suite.
Nous débarquons à quatre. Regardez comme elle se tient à l' écart. Mais malgré un plein sceau de granulés et une ou deux approches, pas moyen de l' attrapper. Espérons qu' on aura plus de chance la prochaine fois et qu' elle ne rende pas trop sauvage le reste du groupe.
Le lendemain et depuis elles ont disparu de nouveau. Mais ce n' est pas grave tant qu' elles viennent nous voir de temps en temps. Il suffit d' être vigilant pour découvrir le court moment de passage en bordure du fjord. Et dès les premières neiges, on va les rentrer à l' étable.
La vue d' en face, le 13 octobre 2007
22:35 | Lien permanent | Commentaires (5)